5.5.06

Web 2.0 : lorsque l'individu se définit en filigrane à travers la communauté à laquelle il s'affilie

Les quelques sites suivants pourraient contribuer à vous donner une illustration de la nouvelle vague sociale du net (le "web 2.0" selon les marketeux).

J'en profite pour ajouter concernant le terme tant à la mode de "social" qu'une traduction plus correcte en français, compte tenu des connotations spécifiques du terme social, serait à mon sens "communautaire".

Voici donc quelques illustrations de ces nouveaux espaces communautaires :

  • Ziki, Del.icio.us, Buzznet : disposer d'une "identité en ligne" (selon leurs termes) en mettant à disposition de sa propre communauté (ou de la Communauté des Internautes) ses fichiers numériques (livres, photos, vidéos et autres daubes-casts ;-), ses blogs, ses bookmarks (pour les partager ou simplement y accéder en ligne, d'où que ce soit)
  • Flickr : classer ses photos et les partager. Permettre à sa communauté de les commenter. Version en somme moins intrusive que le Picasa de Google puisqu'on est encore en ligne. A noter : Picasa fusionnant les notions de local (votre ordi) et distant (le net), il bénéficie de fonctions de classement et d'archivages bien supérieures... Idem pour les fonctions de retouche d'image. On n'a rien sans rien !
  • Dailymotion : mettre ses vidéos à dispo de tous et s'exposer ainsi aux commentaires des autres. Possibilité comme toujours (Flickr...) de dissocier des espaces publiques et privés.
  • Ma.gnolia : accès en ligne à ses bookmarks, indexation (attribution de notes + commentaires) et partage de ceux-ci
  • Furl ou Yahoo MyWeb 2.0 : sauvegarder ses sites préférés en vue de les partager ou simplement de les retrouver ou encore de les archiver... ce qui manque encore cruellement au web à mon sens, organe amnésique par excellence)
  • S'y ajoutent, notamment d'un point de vue business, les sites d'interviews vidéo que l'on voit fleurir à d'autre à gauche. Parmi eux, par exemple : ITR TV (où je suis d'ailleurs apparu il y a un an)

En bref, comme indiqué dans mon précédent post, et d'une certaine façon comme tout observateur du net s'accorde à le reconnaître, le web se recentre autour de l'individu et des groupes auxquels il s'affilie. Dans un monde où les ressources et d'une manière générale les enjeux de la vie quotidienne se désolidarisent toujours plus de la notion de localisation physique/géographique, il semble que les individus tendent à restructurer leur environnement selon une échelle qui leur est accessible : la leur ! Ce qui est intéressant (presque d'un point de vue philosophique) à mon sens est de constater que l'individuation prend aujourd'hui -en Occident en tout cas, ce qui est nouveau- le détour du communautarisme.
Si quelqu'un a un article ou ouvrage intéressant sur cette question, je suis preneur...